Seul le Chateau Meyney (Saint-Estèphe) possède les ressources pour organiser une telle dégustation : chercher à distinguer (à l'aveugle) son grand vin d'une partie de son assemblage issue de ce rare, enigmatique et épicé cépage Petit Verdot. Antoine Gerbelle s'est bien planté mais a beaucoup appris. Il raconte.

Ancien compagnon de route d'Antoine Gerbelle, Philippe Maurange fût plus de 20 ans journaliste à la Revue du Vin de France. Ce bordelais pur jus dirige désormais OZCO Bordeaux, une agence de communication dédié aux vins et spiritueux. Ce fin connaisseur des coulisses des châteaux analyse l'actuel  "Bordeaux bashing" et les solutions pour en sortir.

Retouvons Anne le Naour (directrice de Château Meyney) et le maître de chai Thomas Hernandez autour des barriques de cabernet-sauvignon, merlot et petit-verdot. Analyse de cette année bordelais délicate.

2/3 - Alors que ce château de Saint-Estèphe est indiscutablement l’un des meilleurs “non classé” du Médoc. Anne le Naour nous en remémore les circonstances. 

1/3 - Jadis terre monastique, Meyney et ses grands rouges de garde furent révélés par la famille Cordier. Ces 75 hectares sous influence de la Gironde sont aujourd'hui -en bio- la propriété d'une filiale du Crédit Agricole (CA Grands Crus). Avec sa directrice Anne Le Naour découvrons la profondeur de son passé médocain et l'originalité de sa situation.

Longtemps les châteaux ont refusé le bio, surtout les plus prestigieux. Les mentalités changent, les conversions sont nombreuses en Gironde. Retour d'expérience à Saint-Emilion avec François Despagne.