Jean-Philippe Archambaud  fait vendanger plus de 100 hectares en Côte-d'Or et Saône-et-Loire au domaine du château Philippe Le Hardi. Observateur privilégié du millésime en Bourgogne, écoutons ses premières analyses sur cette très humide année 2024. 

Anciennement appelé Château de Santenay, le domaine du château Philippe le Hardi connait des évolutions qualitatives significatives. Réparti dans les trois côtes bourguignonnes (Chalonnaise, de Beaune et désormais de Nuits), son vaste vignoble (103 ha) passe en bio. Ses vinfications s'affinent dans une cuverie repensée. Une ambitieuse et prometteuse feuille de route pour la propriété du Crédit Agricole (depuis 1997)...

Seul le Chateau Meyney (Saint-Estèphe) possède les ressources pour organiser une telle dégustation : chercher à distinguer (à l'aveugle) son grand vin d'une partie de son assemblage issue de ce rare, enigmatique et épicé cépage Petit Verdot. Antoine Gerbelle s'est bien planté mais a beaucoup appris. Il raconte.

Retouvons Anne le Naour (directrice de Château Meyney) et le maître de chai Thomas Hernandez autour des barriques de cabernet-sauvignon, merlot et petit-verdot. Analyse de cette année bordelais délicate.

3/3 - C'est le projet écologique global lancé depuis 2013 par Anne Le Naour sur les 75 hectares à Saint-Estèphe. Avec, au delà du bio (le chateau est certifié) toujours "l'obligation de faire de grands vins de garde".

2/3 - Alors que ce château de Saint-Estèphe est indiscutablement l’un des meilleurs “non classé” du Médoc. Anne le Naour nous en remémore les circonstances.