Jacobiasca lybica, autrement appelé cicadelle « africaine », repérée en 2023 sur la partie orientale a gagné l’ensemble de l’île, tout comme les vignobles hexagonaux des Pyrénées-Orientales sur la Côte Vermeille (1). " Nous avons connu cette année une attaque de cicadelle plus tardive se rapprochant de la date de début des vendanges, occasionnant des retards de maturité, entraînant des différences de maturité, étirant ainsi les dates de vendanges du 7/8 août pour les premiers coups de sécateurs à ce mois d’octobre pour les cépages les plus tardifs comme le Niellucciu ou le Carcaghjolu." explique dans un communiqué le président des Vins de Corse, François Franceschi.
Chez notre confrère de VITISPHERE (Vitisphère,) Gilles Salva, le directeur du pôle végétal du Centre de recherche viticole corse (CRVI) se souvient : « Nous n’avons pas compris ce qui nous tombait sur la tête ». « Au début du mois d’août 2020, les feuilles de plusieurs parcelles de la plaine orientale et de la zone de Sartène sont comme carbonisées au lance-flammes [...] les dégâts étaient vraiment très impressionnants ».
Toujours selon VITISPHERE (Vitisphère,) le ravageur est indentifié avec l'aide de l’Inrae de Bordeaux. " Il s’agit de l’espèce Jacobiasca lybica, surnommée la cicadelle africaine de la vigne du fait de ses origines dans le Maghreb. Jacobiasca lybica a été signalée pour la première fois en Italie en 1962, avant de tracer son chemin vers l’Espagne, le Portugal, la Grèce, et désormais la France. Empoasca vitis et Jacobiasca lybica sont impossibles à différencier à l’œil nu. Elles font la même taille, ont la même couleur verte, et se déplacent en crabe sur la face inférieure des feuilles."...
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