
Dans un communiqué rédigé par le cabinet de crise Corpcom (voir ci-dessous) la famille Grasse affirme « agir plutôt que subir » avec cette mise sous la protection du tribunal pour aboutir à un « nouveau plan de marche adapté à la fois à la conjoncture et à ses capacités structurelles » au terme d’une période d’observation (six mois pouvant être renouvelés une fois).
La crise est sévère mais il n’y a pas de cessation de paiement. Le domaine ne cache pas la forte baisse de ses ventes : « passées d’environ 8 millions de cols à 5,5 millions de cols en 3 ans (entre 2021 et 2023) ». Soit une chute de 31 % des ventes.
Les raisons ? Un cumul de « causes externes » : « la crise sanitaire, l’inflation avec la hausse des coûts de production, la géopolitique avec des stratégies douanières comme celle des États-Unis ; le dérèglement climatique et ses calamités agricoles (gel, grêle, mildiou) ; la crise économique et agricole ». Les aléas climatiques récurrents (grêle, pluies et mildiou) ont provoqué une chute de la production « soit une perte de l’équivalent de plus d’une récolte sur 4 années. »
La « machine de guerre » Tariquet qui a construit les grandes heures des vins populaires du Sud-Ouest doit donc revoir profondément sa stratégie commerciale et son business plan. Officiellement la direction est toujours assurée par les représentants de la cinquième génération, Armin et Rémy Grasa, et la présidente, leur tante, Maïté Grasa.
L’INTEGRALITE DU COMMUNIQUE / Le Domaine Tariquet engage une phase de réorganisation pour pérenniser son activité à long terme
Eauze, le lundi 20 janvier 2025 – " Le Domaine Tariquet, acteur historique du vin blanc et de l’Armagnac dans le sud-ouest de la France, annonce avoir...
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